Vous avez tout à fait le droit de mettre en location saisonnière votre résidence secondaire, mais plusieurs choses sont à propre en compte. Vous devez impérativement déclarer le bien à la mairie de votre ville et aux impôts et respecter les règles de la location d’un meublé de tourisme.
Résidence secondaire vs Résidence principale
Avant d’aller plus loin, faisons le point sur la distinction juridique entre résidence principale et résidence secondaire.
La résidence principale correspond au logement occupé de manière habituelle et effective par le propriétaire ou le locataire, au moins 8 mois par an (source), sauf obligations professionnelles, raisons de santé ou cas de force majeure. Retrouvez notre article complet sur “Mettre en location sa résidence principale“.
La résidence secondaire, à l’inverse, désigne tout autre logement dont le propriétaire dispose pour ses loisirs, ses vacances ou ses déplacements. Elle n’est donc pas considérée comme le domicile fiscal du propriétaire. Cette distinction à des conséquences directes sur la fiscalité et les autorisations administratives.
Étape par étape : mettre sa résidence secondaire en location saisonnière
Etape 1 : Vérifier le cadre juridique local
Renseignez-vous auprès de la marie de votre commune pour vous assurer que votre logement peut être loué en meublé de tourisme et identifier les formalités locales. Dans certaines grandes communes, une demande d’autorisation de changement d’usage est requis avant d’effectuer la déclaration en meublé de tourisme. Cliquez ici pour en savoir plus.
Etape 2 : S'inscrire au répertoire Sirène de l'Insee
Vous allez devoir déclarer la location saisonnière en ligne sur le Guichet unique – INPI pour obtenir votre SIRET (LMNP/LMP). Cette formalité remplace l’ancien formulaire P0i papier. Indiquez au passage votre régime d’imposition (micro-BIC ou réel).
Etape 3 : Aménager votre location saisonnière
Diagnostics à fournir selon l’ancienneté/équipements du bien : DPE, plomb (CREP) pour immeubles d’avant 1949, électricité et gaz si installations > 15 ans, État des risques et diagnostic bruit en zones concernées.
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Etape 4 : Classer votre bien en meublé de tourisme
Si vous visez un classement 1 à 5 étoiles pour votre résidence secondaire, contactez un organisme agréé/accédité (liste Atout France) pour la visite et l’évaluation. Le classement est volontaire et valable 5 ans. Cela permet d’augmenter votre visibilité et la fiscalité (dans la plupart des cas).
Etape 5 : Rédiger un contrat de location saisonnière
Un contrat écrit est obligatoire : état descriptif précis, prix, durée (la location saisonnière ne peut excéder 90 jours consécutifs par locataire), dépôt de garantie, conditions d’annulation, inventaire, ménage, régles…
Etape 6 : Collecter et reverser la taxe de séjour
Vérifiez si votre commune l’applique. Sur les plateformes de location saisonnière, la collecte est souvent automatisée, mais vous restez responsable de la conformité des montants.
Etape 7 : Publier votre annonce
Si vous souhaitez mettre votre résidence secondaire en location saisonnière, vous allez devoir publier une annonce en indiquant le numéro d’enregistrement (si requis), la catégorie de classement le cas échéant, le prix toutes taxes comprises, les caractéristiques clés (superficie utile, capacité légale, DPE)…
Retrouvez notre section spéciale dédiée aux propriétaires de locations saisonnières / meublés de tourisme. Ayez accès à toutes les informations indispensables à savoir :
Imposition sur les locations saisonnières : ce que vous devez savoir
Lorsqu’une résidence secondaire est mise en location saisonnière, les revenus générés sont soumis à une imposition spécifique. Le choix du régime fiscal dépend notamment des recettes générées, de la nature du bien, ainsi que du statut du loueur.
Les revenus perçus de la location saisonnière sont considérés des revenus fonciers et doivent être déclarés aux impôts.
Il existe 2 régimes fiscaux :
Régime micro-BIC
Le régime micro-BIC (pour les petites recettes) : selon le site officiel des impôts en France, ce régime s’applique en fonction des :
- Recettes perçues en 2024 et déclarées en 2025 :
- Meublés de tourisme non classés : taux d’abattement de 50% et plafond de 77.700€.
- Meublés de tourisme classés & chambres d’hôtes : taux d’abattement de 71% et plafond de 188.700€.
- Recettes perçues en 2025 et déclarées en 2026 :
- Meublés de tourisme non classés : taux d’abattement de 30% et plafond de 15.000€.
- Meublés de tourisme classés & chambres d’hôtes : taux d’abattement de 50% et plafond de 77.700€.
Régime réel
Le régime réel : régime obligatoire si vos recettes dépassent 77 700 €, ou optionnel même en dessous de ce seuil. Ce régime vous permet de déduire toutes les charges réelles liées à la location. Exemple : Si vous avez perçu 30 000 € de loyers, mais que vous avez 10 000 € de charges et 5 000 € d’amortissement, vous ne serez imposé que sur 15 000 €.
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